Quand l’homme dort, il se réveille le jour suivant habituellement reposé et rafraîchi. Il peut arriver d’avoir une sensation de sommeil non récupérateur ou de se sentir fatigué au réveil mais, en général, la nuit suivante permet de récupérer de cette fatigue. Toutefois, lorsque cette sensation ne vous quitte plus tous les matins, il est bon de se poser la question d’un ou de plusieurs troubles du sommeil. Ceux-ci peuvent avoir des causes et des conséquences variées qui peuvent interagir entre elles. Je vous détaille ici les différents troubles du sommeil.
L’épilepsie nocturne se traduit par la survenue de crises comitiales, au cours du sommeil.
Les pathologies de la vigilance diurne sont la Narcolepsie-cataplexie et l’hypersomnie idiopathique. La narcolepsie est une maladie chronique et invalidante qui peut être responsable d'accidents du travail et/ou de la circulation.
Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) est défini par la survenue au cours du sommeil d’apnées et d’hypopnées.
Les parasomnies regroupent l’ensemble des troubles paroxystiques, moteurs, verbaux ou psychiques, indésirables, survenant au cours du sommeil, chez des sujets prédisposés, en absence d’altération des processus de régulation veille/sommeil.
L’insomnie chronique touche 20% de la population et est sévère dans 6 à 9% des cas. Celle-ci est responsable en France d’une consommation excessive de psychotropes.
Le syndrome des jambes sans repos concerne 8,4% de la population avec dans 2,5% de formes sévères et très sévères.
Longtemps négligée et souvent méconnue des patients eux-mêmes, la somnolence diurne excessive affecte près de 15 à 20 % de la population quand elle est modérée et de 6 à 11 % quand elle est sévère.
Ils concernent entre 7 et 16% des adolescents et des adultes. Sont distingués le syndrome d’avance de phase, le syndrome de retard de phase et le syndrome hypernycthémeral.