Les pathologies de la vigilance diurne sont la Narcolepsie-cataplexie et l’hypersomnie idiopathique.
La narcolepsie est une maladie chronique et invalidante qui peut être responsable d'accidents du travail et/ou de la circulation. Cette pathologie est définie cliniquement par une tétrade narcoleptique qui associe endormissements en sommeil paradoxal, cataplexie, hallucinations hypnagogiques et paralysies du sommeil. Il faut y ajouter un cinquième signe : la mauvaise organisation du sommeil nocturne.
Elle se caractérise par une somnolence diurne excessive comportant des accès de sommeil quasi irrépressibles qui surviennent par vagues au cours de la journée. Les siestes sont réparatrices, permettant de disposer pendant une durée plus ou moins longue d'une vigilance normale. Cette somnolence peut-être très invalidante en l'absence de traitement.
Les attaques de cataplexie sont des accès de résolution du tonus musculaire, d'une durée variant d'une fraction de seconde à plusieurs minutes, qui peuvent être partielles (mâchoire, membres supérieurs) ou généralisées, entraînant alors une chute. Leur particularité est d'être très souvent provoquée par une émotion, en particulier un éclat de rire.
L'hypersomnie idiopathique comprend une somnolence diurne anormale, des accès de sommeil moins brutaux, de plus longues durées, qui n'entraînent pas la restauration d'une vigilance normale (siestes non rafraîchissantes) et ne sont jamais accompagnés de cataplexie.
Une fois le diagnostic envisagé, un bilan prolongé du sommeil doit être pratiqué. Il est indispensable pour effectuer un diagnostic précis et éliminer les autres causes de somnolence. Je propose ces examens au nombre de trois en clinique (Clinique du Val d’Ouest ou du Beaujolais) : l’examen polysomnographique nocturne, les tests itératifs de latence d’endormissement et un enregistrement prolongé de 24h00.