Longtemps négligée et souvent méconnue des patients eux-mêmes, la somnolence diurne excessive affecte près de 15 à 20 % de la population quand elle est modérée et de 6 à 11 % quand elle est sévère. Elle se manifeste par des endormissements involontaires plus ou moins contrôlables, au cours de la journée. Elle affecte considérablement la qualité de vie, avec une diminution des performances scolaires et professionnelles et est susceptible d’entraîner de graves conséquences. Près de 28% des accidents mortels de la route lui sont attribués, ainsi que certaines catastrophes tristement célèbres (le pétrolier Exxon-Valdes, la navette spatiale Challenger).
Ses deux causes principales sont l’insuffisance de sommeil et le syndrome d’apnées obstructives du sommeil.
La majorité des malades atteints de somnolence diurne excessive doivent faire l’objet d’investigations auprès d’un médecin spécialisé dans les troubles du sommeil.
Pathologies induites :
Pathologies propres au sommeil :
Autres pathologies
Maladies neurologiques : infarctus paramédian uni- ou bithalamique, infarctus paramédian pédonculo-thalamique ; tumeurs du diencéphale et de la région pédonculaire ; maladie de Parkinson, atrophie multisystématisée, démence de type Alzheimer ; sclérose en plaques ; encéphalopathie de Gayet-Wernicke ; hydrocéphalie à pression normale ; malformation d’Arnold-Chiari
Maladies psychiatriques : trouble bipolaire ; dysthymie ; anxiété généralisée ; trouble schizo-affectif ; trouble somatoforme ; trouble de l’ajustement ; trouble de la personnalité
Maladies infectieuses : mononucléose infectieuse ; encéphalite à arbovirus ; trypanosomose africaine dans sa forme gambienne de la durée de sommeil
Maladies métaboliques : diabète ; hypoglycémie ; encéphalopathie hépatique ; insuffisance rénale.
Maladies endocriniennes: hypothyroïdie ; acromégalie ; syndrome de Prader-Willi Traumatisme crânien